
« Écoute… je vais te raconter une histoire. Une vieille histoire. »
Assieds-toi confortablement, ce que je vais te dire ne vient pas des manuels scolaires. Ce sont des voix oubliées, des vérités étouffées, des fragments d’âmes brûlées.
Il fut un temps où les femmes parlaient aux plantes et aux étoiles. On les appelait sorcières. Mais ce mot-là… il n’a pas toujours été un poison. Autrefois, on venait frapper à leur porte en pleine nuit pour sauver un enfant, guérir une blessure, apaiser un rêve hanté. Elles étaient la mémoire du vivant. Pourquoi sorcière ? C’est un terme qui vient du latin sortiarius (devin, tireur de sorts), mais on retrouve leurs équivalents partout : Chez les Celtes cest des druidesses ou druides tandis que chez les peuples nordiques c’est völvas . Chez les peuples autochtones se sont des femmes médecine et en Afrique des ngangas,des sangomas . En Amérique du Sud des curanderas et en Inde des dasi, souvent liées à l’ayurveda et aux rites anciens . Toutes avaient en commun un lien sacré à la Terre, aux énergies, aux cycles lunaires, à l’intuition. Avouons le rien de dangereux qui laissait présages aux temps sombres de bûchers et persécutions qui allait arriver.
Le basculement s’est produit au tournant du Moyen Âge. L’Église et les pouvoirs en place ont commencé à craindre ce qu’ils ne contrôlaient pas. Et honnêtement, ce qu’il ne comprenais tout simplement pas en vérité.
En 1487, deux inquisiteurs dominicains, Heinrich Kramer et Jacob Sprenger, publièrent le Malleus Maleficarum (Le Marteau des Sorcières), un manuel d’extermination présenté comme une vérité religieuse. Il enseignait comment identifier, interroger, et condamner les « sorcières ».
C’est là que les bûchers se sont allumés.
De 1450 à 1750, on estime que entre 50 000 et 100 000 personnes — (en majorité des femmes )— ont été exécutées en Europe pour sorcellerie.
Les méthodes de torture pour obtenir des aveux étaient si barbares du brodequin qui écrasait les jambes avec des coins de bois , du chaudron brûlant ou l’huile bouillante , le fameux bûcher bien sûr, mais aussi la noyade (si elle flottait, elle était coupable…) donc on la brûle après faire sur . Le supplice de l’échelle, ou encore l’étirement sur la roue . Pour l’époque ils étais très créatifs pour des gens qui n’avaient pas internet on vas ce le dire ! Ca date pas d’hier que le monde vire fou quand ils comprennent pas ou qu’ils ont peur .
Les meilleures exemples de lieux maudits et les procès les plus célèbrent. En voici quelques exemples de ce que l’ignorance des hommes ont causer a ses pauvre malheureux et malheureuse bien souvent juste trop instruits d’un savoir oublié par la majorité. Commençons par ; Salem, Massachusetts (1692) : 20 exécutions. De jeunes filles accusèrent des femmes de leur village d’être des sorcières après avoir joué avec une esclave et des rites « interdits ». Bamberg, Allemagne (1626–1631) : 600 personnes exécutées, la chasse la plus violente du Saint-Empire. Trier, Allemagne (1581–1593) : plus de 1 000 victimes. Et n’oublions pas l’écosse en (1563–1736) : Plus de 4 000 procès et 2 500 exécutions. Certaines régions, comme la France, l’Espagne ou la Suisse, furent aussi des foyers de persécutions, souvent rurales.
Avant les flammes il y avait la reconnaissance et le pouvoir c’était bien différent. Ironiquement, avant cette grande peur, les sorcières étaient très respectées. Les rois médiévaux consultaient des astrologues, des guérisseuses, des voyantes. En Angleterre, la reine Elizabeth I utilisait les services d’alchimistes comme John Dee. Les peuples amérindiens faisaient des femmes médecine les guides spirituels des clans. Même au cœur de l’Europe, certains chevaliers confiaient leur sort à une « dame des herbes » avant la guerre.
Si l’on avance dans le temps, certaines âmes sensibles, comme Edgar Cayce au 20e siècle — surnommé le prophète dormant — ont redonné voix à ces connaissances. En transe, il parlait de réincarnations, de soins énergétiques et de mémoires anciennes, proches des rituels des femmes d’autrefois.
Sorcière, un mot qu’on étouffe ou qu’on réinvoque ? Aujourd’hui, elles renaissent. Aujourd’hui elles marchent pieds nus, elles allument de la sauge, elles méditent avec les pierres. Elles ne craignent plus la lune. Elles ont changé de nom : énergéticiennes, thérapeutes holistiques, praticiennes en soins vibratoires, mais c’est le même chant.
Elles honorent la diversité, les cycles du corps, la vibration du monde. Elles ne prétendent pas être des élues. Elles se souviennent.
Et si les sorcières n’étaient pas des monstres… mais bien les bibliothèques vivantes d’un savoir que le pouvoir a voulu éteindre ? Elles étaient la il y a des milliers d’années, elles ont été pourchassé, torturé et même juger et pourtant jamais éradiquer. Elles étaient la avant la médecine et elles seront toujours présente. Donc si vous avez la chance d’en avoir une dans vôtre vie , c’est un cadeau précieux de l’univers des temps anciens. Profitez de leurs sagesses ancestrales. Ainsi vous honorer la mémoire de toutes ces femmes juger injustement qu’elles ne sois pas mortes pour rien .

