
Et si tout avait un sens ?
Rêves, synchronicités et impressions de déjà vue! Ce soir, je vous raconte des choses que vous avez sûrement déjà vécues… mais peut-être jamais osé questionner à voix haute.
On va parler de rêves étranges, de signes venus de nulle part, de cette impression d’avoir déjà été là… Oui, de ces mystères qu’on tente souvent de rationaliser, mais qui, au fond, touchent quelque chose de bien plus profond. Ce n’est pas de la magie de spectacle. C’est celle qui vit en silence, dans l’intimité de nos nuits, de nos pensées, de nos pressentiments.
Les rêves sont-ils des messages codés de l’invisible ?
Depuis la nuit des temps, les rêves ont fasciné le monde .
Dans l’Égypte ancienne, les prêtres de Sérapis étaient formés à l’art de l’oniromancie et la lecture des rêves.
Dans la Bible, Joseph interprète les songes du Pharaon.
Chez les Grecs, les temples d’Asclépios accueillaient les gens pour qu’ils y dorment et reçoivent des rêves de guérison.
Freud y voyait l’expression des désirs refoulés.
Jung, lui, les considérait comme des ponts entre le conscient et l’inconscient collectif.
Mais au-delà des théories, les rêves nous touchent tous.
Rêver de perdre ses dents, par exemple, est universel. Cela peut symboliser un sentiment d’impuissance, une peur de vieillir, ou la perte de contrôle. Rêver de voler évoque souvent une soif de liberté, une montée spirituelle.
Plusieurs personnes racontent avoir rêvé de proches décédés leur parlant, les réconfortant ou les avertissant. D’autres ont vu des lieux inconnus qu’ils ont ensuite reconnus en vrai. Ce sont des histoires vécues. De simples coïncidences ? Pas toujours.
Dans les recherches modernes, le Dr Patrick McNamara, neurologue et chercheur, a démontré que les rêves ont un impact neurologique profond, en lien avec l’évolution du cerveau et notre capacité à résoudre des problèmes émotionnels complexes

Quand n’est-il pour les Synchronicités ? Le hasard devient-il un messager?
Une synchronicité, c’est cette phrase entendue à la radio qui répond pile à la question que vous venez de vous poser. Ce livre tombé au sol, ouvert sur un passage qui vous bouleverse. Ou cette rencontre imprévue… qui change le cours de votre vie.
Jung a étudié ces phénomènes avec le physicien Wolfgang Pauli, un prix Nobel, rien de moins. Ensemble, ils ont observé que certaines coïncidences se produisent avec un sens, sans lien de cause à effet. Pour Jung, ces événements sont des « manifestations de l’inconscient collectif » une sorte de grande mémoire partagée.
Exemples ?
Une femme rêve d’un scarabée doré. Le lendemain, Jung lui parle en séance. Et pendant qu’elle évoque son rêve, un scarabée (coléoptère rare) tape contre la vitre.
Une autre personne voit le nom d’un vieil ami partout pendant deux jours… puis ce même ami l’appelle, après 10 ans de silence.
Vous pensez à changer de voie… et trois personnes différentes vous parlent, sans se connaître, exactement de cette voie dans les jours suivants.
Il existe même des études psychologiques modernes, comme celles de Roderick Main, qui relient les synchronicités à des périodes de transformation personnelle intense : deuil, réveil spirituel ou crise identitaire

Et pour le déjà-vu … C’est quand le temps se plie à nos pieds je crois !
Cette sensation fulgurante : « Je l’ai déjà vécu. »
Tout le monde connaît ça. Mais personne ne peut vraiment l’expliquer.
Pour certains neuroscientifiques, c’est une faille de la mémoire ou de la coordination des yeux, une information mal classée qui donne l’impression de répétition. Mais pour d’autres, comme le Dr Vernon Neppe, spécialiste en neuropsychiatrie, le déjà-vu pourrait être un phénomène lié à l’intuition, voire à la perception d’autres lignes temporelles.
Dans les traditions spirituelles, le déjà-vu est parfois vu comme une mémoire d’une vie antérieure, un rappel de l’âme. Certaines écoles ésotériques affirment que c’est un signe que l’on suit le bon chemin, que l’on est « au bon endroit au bon moment ».
Exemples vécus :
-Une femme visite une ville qu’elle n’a jamais vue. Elle connaît les rues par cœur, trouve une boutique cachée qu’elle « savait » être là.
-Un homme assiste à une scène banale dans un café… mais est saisi d’une émotion intense, comme s’il rejouait une scène d’un autre monde, d’un autre temps.
-Une enfant raconte à ses parents que ce moment-là, elle l’a rêvé, « il y a longtemps déjà ».
Ces témoignages sont nombreux. Ils ouvrent une question : le temps est-il si linéaire qu’on le croit ? Et si l’âme, elle, voyageait en-dehors des horloges et des calendriers ?
Et si les rêves, les signes, les impressions de déjà-vu étaient tous reliés ?
Et si c’était un grand tissu vivant, une carte secrète que seuls les cœurs ouverts peuvent lire ? De nombreux auteurs, chercheurs et intuitifs pensent que ces phénomènes sont les outils de communication d’un champ plus vaste, qu’on appelle parfois l’inconscient collectif, d’autres fois le champ akashique.
Edgar Cayce, connu comme le « prophète dormant », a produit des lectures en état de transe sur des milliers de sujets. Il disait que les rêves et les synchronicités sont des formes de guidance. Il affirmait que notre âme savait déjà, mais que notre mental devait apprendre à écouter.
Même les neurosciences contemporaines commencent à explorer les liens entre conscience, perception du temps et intuition. L’univers, selon certains physiciens quantiques comme David Bohm, est un tout implicite, une toile interconnectée où chaque pensée, chaque instant, résonne dans un ensemble plus vaste.
Donc si tu te posait encore la question, rassure toi tu n’es pas fou ou folle. Tu es éveillé.
Si tu rêves souvent…
Si tu vois des signes que les autres ne remarquent pas…
Si tu ressens des frissons sans raison logique…
Non, tu n’es pas fou ou folle.
Tu es sensible à l’invisible.
Tu es attentif à ce que le monde moderne cherche à te faire oublier.
Et peut-être… qu’à travers tes rêves, tes synchronicités, tes déjà-vus…
…tu es simplement en train de te souvenir de qui tu es vraiment.
Un bon conseil qui peut peut-être t’aider.
Avant que vous n’alliez dormir ce soir, souvenez-vous de ceci : ce que vous lisez, regardez ou ressentez juste avant le sommeil façonne directement vos rêves, votre cerveau, et parfois même… vos journées à venir.
C’est prouvé scientifiquement : durant les 90 minutes qui précèdent le sommeil, le cerveau entre dans un état plus réceptif, presque méditatif. Il enregistre profondément les émotions, les images et les mots. C’est ce qu’on appelle la période hypnagogique. C’est aussi le moment où l’hippocampe (siège de la mémoire) et l’amygdale (gestion des émotions) sont très actifs. Ce que vous semez là, influence vos rêves, votre humeur, votre niveau d’anxiété et même… vos solutions à venir.
Des études, comme celles menées par la Dre Sara Mednick (Université de Californie), montrent que le cerveau utilise le sommeil pour organiser les idées, résoudre des problèmes créatifs, et renforcer l’intuition. Mais pour que ce processus fonctionne… il faut lui laisser de la place.
Et c’est là qu’entre le plus grand saboteur moderne : le défilement infini.
Nos téléphones, nos tablettes, nos écrans.
Toujours allumés, toujours disponibles. Et surtout, toujours pleins du bruit des autres.
Le cerveau humain n’a pas évolué pour absorber des centaines d’images, d’opinions, de sons et de stimulations en rafale. Ce bombardement empêche l’intégration naturelle des expériences. Il brouille la boussole intérieure. Il empêche les rêves de parler et le mystère de se manifester.
Résultat ? On ne se souvient plus de nos rêves. On ne remarque plus les signes. On doute de notre instinct.
Mais ce n’est pas irréversible.
Il suffit parfois de 30 minutes sans écran avant le coucher.
D’un bon livre, d’une musique douce, ou simplement… du silence.
Un moment pour soi, sans opinion extérieure. Un retour vers l’intérieur. Là où tout commence.
Alors, ce soir, éteins ton téléphone un peu plus tôt. Écoute un souffle de vent. Lis une phrase qui t’élève.
Et qui sait ? Peut-être que dans ton rêve, un signe viendra te rappeler que tu n’as jamais été seul.